Ces phrases qu’on se répète et qui nous sabotent (et comment s’en libérer !)

Sandrine Renaudin
27 juin
3 min de lecture

👉 Et si ce n’était pas VOUS… mais vos pensées qui vous empêchaient d’avancer ?

Une vérité qu’on ne dit pas assez : vos pensées ne sont pas des faits.

Je l’ai cru longtemps, moi aussi.

Je me disais :

Je ne suis pas assez bien.
Je n’y arriverai jamais.

Ces phrases, elles tournaient dans ma tête en boucle. Comme une bande-son invisible. Et plus je les pensais… plus elles devenaient vraies. Je voyais le monde à travers leur filtre. Je finissais par m’auto-saboter sans même m’en rendre compte.

Et pourtant, ce n’étaient pas des vérités. Juste… des croyances.

Aujourd’hui, je reçois des femmes, des hommes, des ados, qui vivent exactement la même chose. Et je les vois, petit à petit, se transformer, quand ils réalisent qu’ils peuvent s’en libérer.

Cet article est là pour ça. Pour que vous compreniez ce qui vous freine. Et surtout : comment changer les choses.

Une croyance limitante, c’est quoi ?

C’est une pensée qu’on prend pour une vérité, mais qui agit comme une barrière invisible.

Elle vient souvent de :

notre éducation
notre vécu
nos blessures, traumatismes
notre environnement (profs, parents, société, réseaux…)

Ce sont ces petites phrases qu’on se répète :

Je suis trop vieux pour changer.
Je suis comme ça depuis toujours.
Je n’ai pas le droit de penser à moi.
Je ne dors jamais bien, c’est comme ça.
Si je baisse la garde, tout va s’écrouler.

Elles semblent banales… mais elles dirigent nos choix, nos émotions, nos actions.

🔍 Comment repérer une croyance limitante ?

Voici quelques indices :

Elle revient souvent dans votre tête
Elle contient des mots comme "toujours", "jamais", "pas le droit", "je dois"
Elle vous fait culpabiliser ou vous empêche d’oser

Check-list : vous vous êtes déjà dit… ?

Je ne suis pas assez bien pour…
Je ne mérite pas d’être heureux.se
Je suis comme ça depuis toujours
Je suis trop fragile pour changer
Je n’ai pas le temps de prendre soin de moi
Je suis égoïste si je pense à moi

➡️ Si vous avez coché une seule de ces phrases, vous avez une croyance limitante à travailler.

Pourquoi c’est un vrai problème ?

Parce qu’une croyance, c’est comme des lunettes qu’on met… et qui filtrent toute la réalité.

"Je suis nul(le)" → je rate un truc → "Tu vois, j’avais raison."

C’est ce qu’on appelle un biais de confirmation. Le cerveau cherche à valider ce qu’on pense. Il devient un excellent enquêteur… mais pas très objectif.

Résultat :

On voit tout en négatif
On perd confiance
On renforce la croyance encore et encore
On n’essaie même plus

Et petit à petit, on s’enferme dans une prison mentale… dont on tient nous-mêmes la clé.

🔓 Comment s’en libérer ?

Bonne nouvelle : ça se travaille. Et la sophrologie peut être un formidable levier pour transformer ces pensées en puissance.

Voici le chemin que je propose souvent :

Identifier la croyance (par exemple : Je ne suis pas à la hauteur)
Se questionner :
- Est-ce vraiment vrai ?
- Comment je le sais ?
- Est-ce toujours vrai ? Quand ai-je été à la hauteur ?
- Que me coûte cette pensée ?
- Qui serais-je sans elle ?
Remercier la croyance : elle nous a peut-être protégés jusque-là
S’en libérer : avec des exercices corporels, des visualisations, des respirations spécifiques
Reprogrammer : choisir une nouvelle pensée, plus juste, et s’y entraîner au quotidien

✨ Une histoire vraie : quand la croyance s’efface, la vie reprend

Une femme en burn-out est arrivée dans mon cabinet, persuadée qu’elle ne servait plus à rien. Elle se sentait inutile, incapable et coupable.

Au fil des séances, elle a appris à reconnaître cette croyance. Elle a commencé à la remettre en question. Elle a repris confiance. Et un jour, elle m’a dit :

"Je n’aurais jamais cru retrouver cette force en moi. Maintenant, je sais que je peux."

Elle a changé de job, repris sa vie en main. Et surtout, elle s’est retrouvée elle-même.

Un petit exercice pour vous

Prenez un papier. Écrivez une pensée qui vous revient souvent et qui vous limite.
Posez-vous ces questions :
- Est-ce vrai ? Est-ce toujours vrai ?
- Que suis-je avec cette pensée ?
- Que serais-je sans ?
Remerciez cette croyance. Et imaginez-vous… libéré(e).