Confiance en soi : comprendre, reconstruire et avancer enfin sereinement
- Sandrine Renaudin
- 24 nov.
- 4 min de lecture

On sous-estime toujours à quel point le manque de confiance en soi peut pourrir la vie. Ça n’a rien de spectaculaire, ça ne se voit pas forcément… mais ça agit lentement et finit par affaiblir tout un système : estime de soi, décisions, énergie, sommeil, relations, ambitions, tout y passe.
Et à l’approche de la fin d’année, moment où chacun commence à faire le bilan (souvent trop sévère !), c’est un thème qui revient en force. On se demande : Ai-je été à la hauteur ? Pourquoi je n’avance pas plus ? Pourquoi je doute autant ?
Je connais bien ces sensations. J’ai grandi avec peu de confiance en moi. Adolescente, je me sentais transparente. Je doutais de tout, surtout de moi. Je pensais qu’il fallait être parfaite pour qu’on me prenne au sérieux. Plus tard, jeune adulte, j’ai continué à me suradapter. Je faisais tout pour éviter le conflit, pour plaire, pour ne pas décevoir. Ça m’étouffait. Et quand j’ai décidé de me reconvertir professionnellement, tout ce que j’avais réussi à stabiliser s’est remis à trembler et le doute s’est réinstallé.
Alors oui, je sais ce que c’est que de se sentir pas assez.
La bonne nouvelle ? La confiance en soi n’est pas un cadeau génétique. Ça se travaille. Ça se reconstruit. Et ça change vraiment la vie.
La confiance en soi, c’est quoi au juste ?
C’est la capacité à croire en ses compétences, à oser agir, à prendre des décisions et à accepter qu’on puisse se tromper.
Ce n’est pas être sûr de tout.
Ce n’est pas être arrogant.
Ce n’est pas se regarder dans le miroir en se répétant « Je suis incroyable ».
La confiance, c’est plus simple et plus profond :
➡️ Je sais que je peux y arriver, et même si je rate, je saurai rebondir.
C’est un socle. Pas une façade.
Comment se construit la confiance en soi ?
Elle se construit en couches successives, année après année, comme un mur qu’on consolide brique après brique.
Les petites victoires répétées : Celles qu’on oublie trop vite : un examen réussi, une prise de parole qu’on pensait ratée, avoir dit non pour la première fois.
Le regard des autres : Pas celui des critiques, mais celui de ceux qui encouragent, valorisent, félicitent.
L’environnement : Avoir appris à être écouté, respecté, autorisé à exister.
L’adolescence : C’est LE moment clé. Je vois souvent des ados ou de jeunes adultes en séance qui sont persuadés qu’ils ne valent pas grand-chose.
Ils sont fragiles, sensibles, en plein doute et pourtant en construction.
Intervenir tôt change littéralement une trajectoire de vie.
Plus on répare jeune, moins on porte de fardeaux plus tard.
Comment la confiance en soi se détruit ?
Là encore, ça se fait en silence.
Critiques répétées
Comparaison permanente
Échecs non digérés
Parentalité compliquée, manque de soutien
Traumas, humiliations, moqueries
Environnement toxique, professionnel ou personnel
Et parfois… on détruit soi-même ce qu’on avait construit :on se parle mal, on se minimise, on ne reconnaît jamais nos progrès.
Les conséquences d’un manque de confiance en soi
C’est là qu’on comprend que ce n’est pas juste un petit défaut de caractère.
➡️ Sur le corps :
insomnie, tensions musculaires, douleurs, fatigue chronique
respiration courte, cœur qui s’accélère dès qu’on doit parler ou décider
➡️ Sur le mental :
anxiété constante
overthinking
peur du jugement
auto-sabotage
difficulté à faire des choix
➡️ Sur le comportement :
immobilisme
procrastination
dépendance au regard des autres
relations compliquées
incapacité à dire non
C’est tout un cercle vicieux qui finit par épuiser.
Comment la sophrologie peut aider à reconstruire la confiance
La sophrologie agit là où tout commence : le corps et le système nerveux.
Quand on manque de confiance, le corps est en état d’alerte permanent. La sophro permet de :
diminuer les tensions (surtout celles qu’on traîne depuis des années)
calmer l’hyperactivité mentale
apaiser les émotions
reconnecter à ses capacités
visualiser des réussites pour reprogrammer le cerveau à l’action
Un exemple de travail que je fais avec mes clients : ancrage respiratoire + activation douce du corps + visualisation guidée d’une situation vécue avec confiance. C’est simple, mais extrêmement puissant.
Ce que j’apporte en coaching en plus de la sophro
La sophrologie rééquilibre, reconnecte.
Le coaching fait avancer.
En coaching, on va droit au cœur du problème :
croyances limitantes (« je ne suis pas capable », « je ne mérite pas mieux »)
schémas de pensée
habitudes d’auto-sabotage
peur de déplaire ou de l’échec
difficulté à s’affirmer
Puis on met en place un plan d’action clair, avec des pas concrets, réalistes, mais qui font bouger les lignes.
La combinaison sophrologie + coaching, c’est exactement ce qui m’a aidée dans ma propre reconstruction.
Et c’est ce que je transmets aujourd’hui.
Conclusion : reconstruire la confiance, c’est possible
La confiance n’est pas réservée aux autres.
Elle n’est pas figée.
Elle n’est pas perdue à jamais.
Elle se reconstruit, pas à pas, avec patience, douceur et méthode.
Et si vous sentez que c’est le moment d’avancer (marre de douter, de penser trop, de s’effacer), je peux vous accompagner.
Que vous soyez adulte, jeune adulte, ado, ou parent d’un ado qui manque de confiance, c’est un travail qui change une vie. Vraiment.
Il n’y a pas besoin d’être prêt. Juste d’être ouvert à essayer.






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